le monument aux morts
de Buzet-sur-Baïse
Honorer les mémoires
Le 15 décembre 1918, monsieur Mazères, conseiller, propose à ses collègues : « d’honorer la mémoire des soldats morts pour la France au cours de la guerre actuelle. On pourrait dit-il inscrire leur nom sur deux plaques de marbre, dont l’une serait apposée à la croix du cimetière et l’autre dans la salle de la mairie ».
Tout début 1919, le conseil municipal décide d’ériger un monument commémoratif sur l’une des places publiques. Une commission composée de quatre conseillers, un représentant de chacune des trois sociétés suivantes : Secours Mutuels, Vétérans de l’Armée de Terre et Vétérans de l’Armée de Mer, des instituteurs et institutrices, du receveur des postes, du curé, du percepteur, du garde-canal et du trésorier de l’hôpital complémentaire. La proposition faite par la commission d’élever le monument sur la butte est approuvée par le conseil ; le projet soumis par Georges Pujol, architecte à Agen sera réalisé par l’entreprise Donnadieu Henri et fils d’Agen.
Un obélisque repose sur un piédestal lui-même entouré de deux marches avec à chaque angle une petite pyramide surmontée d’un chapeau. Des plaques commémoratives ornent la pyramide où sont gravées les principales batailles à laquelle ont participé les régiments dans lesquels les Buzéquais ont combattu : Somme, Champagne, Dardanelles, La Marne, L’Yser, Verdun.
Deux symboles patriotiques sont représentés : le drapeau et le coq gaulois. Le tout est réalisé en pierre calcaire et en pierre de taille. Si 49 noms figurent sur le monument, ce sont en fait 57 Buzéquais qui ont péri durant la Première Guerre mondiale (certains figurent sur le monument d’une autre commune pour différentes raisons).
Le monument a été inauguré en 1921, en présence de nombreuses autorités et d’une foule importante qui est partie en cortège depuis la mairie avec tous les enfants des écoles accompagnés des enseignants.
Ont été rajoutées par la suite les plaques des morts de la guerre 1939-1945, d’Indochine et d’Algérie et au bas du socle sont gravés, sur une plaque spécifique, les morts en déportation et les fusillés du 22 juin 1944 par la Division SS Das Reich.
Inauguration – Départ du cortège
Inauguration – Discours du Maire
Inauguration – Discours du Sous-Préfet